News

Droit de réponse

Le Quotidien refuse le débat contradictoire

La liberté d’expression et la liberté des médias sont cruciales pour le fonctionnement d’une société démocratique. On pourrait attendre des médias luxembourgeois, subsidiés par l’argent publique, qu’ils garantissent la liberté des opinions et un débat public libre et pluraliste. Malheureusement depuis 2020 et l’épisode Covid-19, la grande majorité des médias locaux ont été à l’ordre du narratif unique et de la stratégie du tout-vaccin, ne laissant guère de place aux interrogations, à la réflexion libre ou aux analyses alternatives. Un exemple parmi d’autres de ce qu’il faut appeler censure médiatique vient d’être fourni par le Quotidien.

Suite à la première conférence de presse 11 février 2022 du Collectif FRÄI LIEWEN, le Quotidien avait publié le lendemain, sous la plume de David Marques, un éditorial en vitriol, caricatural et bassement polémique. Notre Collectif ne pouvait rester sans réagir aux propos de l’éditorialiste. Le droit de réponse a été envoyé au rédacteur en chef le 28 février. Pourtant le journal n’a pas daigné répondre aux différents mails, lettres et lettres recommandées. Jusqu’à aujourd’hui Le Quotidien refuse ainsi au Collectif FRÄI LIEWEN un droit de réponse aux propos agressifs, méprisants voire diffamatoires de son journaliste. C’est la raison pour laquelle nous rendons publique notre
réponse.




Droit de réponse du Collectif FRÄI LIEWEN – 28 février 2022


Le Collectif FRÄI LIEWEN a pris connaissance de l’éditorial intitulé « 
Bas les masques » publié dans votre journal en date du 12 février 2022 suite à la conférence de presse à laquelle ont participé six de ses membres. Notre Collectif ne saurait rester sans réagir aux propos polémiques de l’auteur l’étiquetant d’« antivax » et l’accusant d’avoir « dépassé de nouvelles limites ». Pourquoi ce ton agressif d’un journaliste qui n’a même pas assisté à la conférence de presse ? Non, il n’y a pas eu d’« insultes » contre les journalistes, alors que les propos de M. Marques, eux, sont réellement insultants. Comment ose-t-il nous assimiler, alors que le collectif est tout juste en train de se créer et n’a même pas encore d’existence sur Internet, à ceux qui « propagent la haine sur les réseaux sociaux, lancent des menaces de mort contre des responsables politiques ou dressent des comparaisons aberrantes entre l’holocauste et les mesures anti covid » ? Comment ose-t-il sous-entendre que nous avons utilisé le mot « merdias » à propos des médias ?

Ce ramassis de clichés sur les « 
antivax » ne correspond en rien à la haute idée que nous nous faisons du travail de journaliste, chargé d’informer, éclairer, analyser et non invectiver. Ce d’autant plus que suite à la question de votre journaliste et à un bref malentendu regrettable, le collectif avait bien précisé qu’il n’était pas fondamentalement opposé aux vaccins, mais réservé par rapport à une nouvelle thérapie génique en phase expérimentale et surtout opposé à l’obligation vaccinale. Et qu’il défendait le droit des citoyens de disposer de leur corps et de choisir en toute liberté leurs médicaments ou thérapies.

Pourquoi tant de caricature et de mépris ? Pourquoi ainsi diffamer toute une partie de la population qui pose de vraies questions sur la politique du tout vaccinal et sur le narratif présenté d’en haut ? Même si beaucoup hésitent encore à s’exprimer en public, vu le climat malsain, ils sont nombreux à douter, au regard des dernières statistiques et études scientifiques, que ce « vaccin » soit efficace, sûr ou même nécessaire.

Les citoyens sont bien à même de discerner les contradictions répétées de leur gouvernement qui se cache derrière des experts « indépendants », qui eux évitent tout débat contradictoire. L’accumulation inquiétante d’effets secondaires, qui n’apparaissent toutefois pas dans les statistiques officielles, ne leur échappe pas. N’auraient-ils pas le droit au doute et à la réflexion autonome ? Ils continueront à défendre leur intégrité physique, le respect de leurs droits fondamentaux et de leurs libertés et à demander l’abrogation du pass vaccinal et la fin des lois discriminatoires sur la base d’un état d’urgence qui n’est plus justifié.

Face à des inquiétudes largement partagées, une perte de confiance réelle et une désorientation généralisée, un débat honnête et respectueux serait plus que jamais nécessaire. Dans un monde dominé par l’argent et la concentration du pouvoir, le pluralisme de la presse et des opinions représente la condition sine qua non d’une société démocratique.